• Chargement
  • Chargement

Lundi, 23 juin 2025

À la une

Ma vidéo du blog

Le Franc CFA, une monnaie coloniale

Les Panthères gagnent sans convaincre

Une Africaine de la tête du CIO

Plus

Actualités populaires

Journal des avis et annonces (J2A)

Divers

  • Par BOUTET Orphé
  • 26-09-2023
« e-solde », une autre illusion numérique ?
Plus enclins à la mystification qu’à l’action, Ali Bongo, le despote déchu, et ses nombreux  gouvernements pléthoriques successifs ont pendant quatorze ans vendus aux Gabonais nombreux projets illusoires, chimériques. C’est le cas notamment de ce « Gabon connecté » prônant une « dématérialisation des actes administratifs » et une digitalisation des prestations et services publics qui, dans la réalité, n’est pas toujours palpable. L’illustration parfaite de cette désinvolture politique et administrative est symbolisée, entre autres, par l’application numérique « e-solde » qui pourtant lancée à grand renfort médiatique et publicitaire n’a pas duré le temps d’une saison de pluies et d’une saison sèche.             C’est le retour à la case départ pour les agents publics. Pour retirer bulletins blancs, fiches de visualisation, fiches des prestations familiales, etc. il leur faut à nouveau aller faire la queue devant les guichets d’accueil des services de la Solde, au centre-ville. L’application numérique « e-solde » lancée en grande pompe en décembre 2021 ne fonctionne plus et ce, depuis plusieurs mois déjà. Certains usages estiment qu’elle n’a pas fonctionné pendant plus d’un an, donc le temps d’une chimère, pourrait-on dire.             Quand on interroge les agents d’accueil de la Solde, certains disent ne pas avoir des explications sur cette « panne », renvoyant les usagers vers l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) pour plus d’informations. D’autres émettent l’hypothèse d’une « obsolescence » de la dite application.             L’application « e-solde » se vit alors comme une autre illusion numérique. Car la connexion et/ou l’interconnexion des administrations et des services publics tant vantées par les anciennes autorités sont rarement perceptibles. Les informations et autres données ne circulent pas convenablement entre différents organismes. En conséquence, ce sont les usagers qui sont renvoyés d’une porte à une autre, d’une administration à une autre, même pour des requêtes les plus élémentaires. C’est le cas notamment entre la Solde, effectivement, et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) ou inversement. A cette liste, pourraient s’ajouter, dans une certaine mesure, la Caisse des Pensions et des Prestations Familiales des Agents de l’Etat (CPPF) et le Pôle Nationale de la Promotion de l’Emploi (PNPE)                     En rappel, conçue par l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques (ANINF) et présentée officiellement par le ministre du Budget et des Compte publics de l’époque, Sosthène Ossoungou Ndimangoye, accompagné de celui qui était chargé de l’économie numérique, Anicet Mboumbou Miyakou, elle avait pour vocation de donner la possibilité à tous les fonctionnaires et autres agents de l’Etat gabonais, où qu’ils soient, l’accès aux prestations et services de la Solde et permettre au gouvernement de faire des économies sur les impressions des dits documents.
Lire plus
  • Par BOUTET Orphé
  • 21-12-2023
« Le handicap et ses difficultés à l’école » : l’OPH sensibilise à Port-Gentil
Dans la foulée de la célébration de la journée internationale des droits des personnes handicapées traditionnellement fixée au 3 décembre, l’OPH (Organisation des Personnes handicapées), l’association présidée par Jean-Stanislas Ellang, s’est rendue, du 4 au 7 de ce mois, à Port-Gentil, le chef-lieu de province de l’Ogooué-Maritime, pour déployer sa caravane de sensibilisation et d’information sur les « le handicap et ses difficultés à l’école ». Engagée depuis plusieurs années dans la promotion, la protection, l’information et la sensibilisation sur le droit des personnes handicapées au Gabon, l’OPH s’est déportée à Port-Gentil début décembre afin de sensibiliser, pendant trois jours, autorités politiques, personnels administratifs et pédagogiques, élèves et parents d’élèves sur les « le handicap et ses difficultés à l’école ». Lancée officiellement le 5 décembre par le gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime, Paul Ngome Ayong, au Lycée Joseph Ambourouet Avaro, cette caravane s’est déployée le jour suivant au Collège et Lycée Raponda Wlaker avant d’être bouclée le 7 au terme d’une rencontre avec les élèves des établissements privés Lycée Blaise Honoré et l’Ecole Les Coccinelles. Au-delà des discours protocolaires qui ont insisté sur le respect de la différence et de la diversité humaines, des droits des personnes handicapées garantis par des lois nationales et internationales ainsi que sur le développement nécessaire des techniques et méthodes pédagogiques plus inclusives, ces moments ont été surtout marqués par des témoignages et des partages d’expériences. En plus des élèves concernés par différents types de handicap, des parentes d’enfants albinos ou autistes ont en effet exposé leurs vécus respectifs, les difficultés rencontrées pour scolariser leurs enfants, la stigmatisation et les violences, notamment verbales et psychologiques, que subissent ces enfants dans leurs milieux scolaires, du fait de l’ignorance de leurs condisciples ou de certains enseignants ou encore par manque de structures et de personnels enseignants et administratifs suffisamment adaptés à leurs besoins spécifiques. Partout où il est passé, le président de l’OPH, monsieur Jean-Stanis Ellang, résumait son message en une seule question adressée, dit-il, à « Maman Gabon, dont le sceau est cette maternité allaitant », donc aux autorités et décideurs de ce pays : « Est-ce que le handicap enlève l’envie de vie ». Comme qui dirait que les personnes handicapées ne sauraient être condamnées à « une vie et demie », pour ne pas paraphraser l’écrivain congolais Sony Labou Tansy. Car, selon monsieur Ellang, le contexte socio-culturel, juridique et politique incite à revendiquer de manière constante un « accès à la pleine citoyenneté » pour toutes les personnes vivant avec un handicap au Gabon et plus encore pour les plus jeunes qui représentent l’avenir du pays. Cette initiative ayant été saluée et bien accueillie par les responsables des différents établissements visités et surtout au regard de l’engouement suscité, les responsables de l’OPH entendent étendre ce projet à l’ensemble des établissements scolaires du pays, notamment ceux des grandes villes. Pour le président de l’OPH et sa délégation, ce succès ils le doivent beaucoup à l’APHOM (Association des Personnes Handicapées de l’Ogooué-Maritime), l’association chère au défunt Omar Ben Sala, aujourd’hui présidée par monsieur Mandzanga Koumba Pierre. Par son entregent, son dynamisme et son hospitalité, elle a énormément facilité la mission de l’OPH, selon Stive Mapaga Mapaga, coordinateur de la caravane.    L’étape de Port-Gentil de cette caravane a bénéficié du soutien capital d’une entreprise pétrolière de la place, via son département Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Un soutien crucial qu’espère l’OPH des autres opérateurs économiques pour la poursuite de son œuvre d’utilité publique.        
Lire plus
Plus